étude

Parlement Vaudois Place du château - 1005 Lausanne Faisant suite au concours pour un nouveau Parlement Vaudois, gagné en 1997, le projet proposé ici "gratis pro deo" pour une nouvelle salle du Grand Conseil Vaudois, prend en charge la nouvelle situation crée par l’incendie du 15 mai 2002 du bâtiment Perregaux. La colline de la Cité est le lieu traditionnel d'établissement du Pouvoir. A l'ouest de la colline, tourné vers la ville basse, se trouve les institutions politico-religieuses et laïcs, attestant de la durée et de la pérennité des institutions. Le projet présenté respecte la persistance historique et la permanence urbaine, réinterprète l'architecture monumentale de la Cité et choisit d'affirmer une continuité historique plutôt que de proposer une rupture. Ainsi, la nouvelle volumétrie du bâtiment Perregaux rééquilibe les masses de l'Exécutif et du Législatif, poursuivant le dialogue que ces bâtiments entretiennent de part et d'autre de l'Esplanade. La nouvelle salle se fonde sur les vestiges de l’histoire. Agrandie, elle répond aux exigences rationnelles. L'assemblée parlementaire se tourne désormais vers l'ouest et la ville qu'elle surplombe. La salle bénéficie d'un éclairage zénithal périphérique et permet une augmentation en hauteur de la nouvelle salle du Parlement. Cette volumétrie est une réinterprétation rationnelle et contemporaine de la flèche dessinée par Alexandre Perregaux. A ce titre, elle fonctionne comme signe urbain et de repère de l’institution parlementaire. Le programme du nouveau Parlement et de ses annexes occupe tout l'îlot urbain et devient la Maison du Parlement. Le "péristyle" d'Alexandre Perregaux et sa façade néo-classique, avec son beau pavage redécouvert, est restitué dans sa volumétrie originelle, comme l'élévation nord de la salle du Grand Conseil, aux ouvertures occultées durant près de deux siècles. Ces espaces deviennent les lieux d'accueil et de rencontre privilégiés pour le nouveau Parlement où, gouvernements et gouvernés se croisent et échangent. En conclusion, l'attitude choisie consiste à mettre en valeur les richesses du site, afin de reconstruire en ce lieu un monument tout en sachant que l'on ne peut le reconstruire "tel que". Collaborateurs : C. Bonvin, architecte EAAL, O. Bernay, architecte EPF Étude : 2002

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